LE BILAN CARBONE
À l’heure de l’urgence climatique, nous, les étudiantes et étudiants de la 100ème promotion
de l’ESJ Lille, avons repensé notre manière de faire du journalisme lors de la confection de
Latitudes 2025. Comment ? En traitant des enjeux environnementaux de manière
transversale dans nos sujets. En choisissant des modes de transports écologiques pour aller
sur le terrain. En comptabilisant les émissions liées au site web et à l’impression du
magazine.
Cette année, le thème de l’eau dans les Hauts-de-France nous a permis de restreindre nos
déplacements sur le terrain. Les distances courtes favorisent les trajets en vélo, à pied, en
transport en commun et en train. Le poids le plus important du bilan carbone reste celui de
la voiture, que nous avons utilisé pour se rendre dans les territoires ruraux moins desservis.
Au total, notre empreinte carbone s’élève à un peu plus d’une tonne de CO2, pour les
transports. Un record depuis que le bilan est calculé pour Latitudes !
À vous de jouer la 101e !
Le pôle carbone
LE BILAN DIVERSITE
Notre rôle était d’assurer la diversité dans Latitudes. Diversité de genres, d’origines, d’âges, de catégories socio-professionnelles… Toute notre promotion s’est engagée à interroger des profils variés et à prendre conscience de ses propres biais. Garantir la représentativité dans nos papiers nous semblait être une mission importante pour que tout le monde se sente concerné par les sujets traités.
Créer un magazine qui parle à toutes et tous peut parfois être difficile, que ce soit dans la recherche de sources variées ou la création d’une charte orthotypographique commune. Nous sommes encore loin d’une parité parfaite ou d’une diversité globale : il y a une surreprésentation de profils masculins, alors que les personnes racisées et handicapées n’y figurent que très peu, voire pas. Des problèmes sociaux encore persistants y jouent un rôle. Mais parfois, nos propres habitudes et a priori ont pu entraver un traitement représentatif des sujets.
L’esprit de Latitudes consiste à aller au plus près du terrain et à partager des points de vue nuancés. Les difficultés que nous avons affrontées sont un apprentissage riche qui nous servira dans l’exercice de notre profession, pour que la voix des invisibles soit écoutée.
Le pôle diversity
